Le féminisme bio

Le féminisme bio est la voie naturelle du concours des femmes aux œuvres humaines et sociales positives. Il est clairvoyant, intelligent, beau et fort, bienveillant, non-conflictuel, coopératif et convivial.
Il ne se pose pas en rivalité, car il est doué pour l’alliance et apte à l’association. Il valorise les réalisations humaines, car, facteur de création en couple, en famille, en collectivité, il est le catalyseur des œuvres associatives. Naturel et sain, il a éliminé tout pesticide amer et polluant.
Pendant des millénaires à la gestion des familles, les femmes ont excellé. Aujourd’hui, le foyer traditionnel ayant perdu sa fonction structurante et son rôle central, les femmes investissent logiquement les champs sociétaux et les domaines traditionnellement masculins, elles y performent.
Comme toujours, à l’instar des hommes, les femmes ont apporté leur intelligence, leur goût, leur courage et leur détermination pour bâtir, penser, célébrer, en contribuant solidairement aux œuvres, à la culture et le talent impose estime et respect.
Parce qu’il faut bien choisir parmi une multitude, pour illustrer la vaillance et le génie des racines bio d’un féminisme immortel, Michèle et Pierre Rabhi, figures représentatives du mouvement politique et scientifique de l’agroécologie en France, attestent du potentiel créatif de leur merveilleuse association, qui ne doit rien au capital, qui doit tout à leur grande alliance guide de sagesse à quatre mains. Ils ont construit une oeuvre de notre temps.
Les médias mettent systématiquement en avant Pierre … je mets en avant le couple.

 

 

Et parce qu’il faut bien choisir parmi une multitude, pour illustrer le don et le caractère du nouveau féminisme, Lira et Enis Alushi, elle et lui, tous deux footballeurs professionnels, ont fondé une famille et ont deux enfants. Ils font honneur au féminisme bio. Lira, de son nom complet Fatmire Lira Alushi, star de l’équipe d’Allemagne championne du monde 2007 a été l’icône de la première génération du football féminin. Nul besoin de trop de commentaires, il suffit de la voir en vidéo avec Mesut Özil, star mondiale, champion d’Espagne en club avec le réal Madrid et champion du monde avec l’Allemagne en équipe nationale.
En visualisant les 2 vidéo , vous n’aurez pas l’impression, que cohabitent deux castes incompatibles ni que s’impose un combat à mener contre la moitié de soi-même.

 

Le féminisme conflictuel et ses pesticides

Plusieurs types de féminisme existent, ils se classent et divergent selon deux tendances opposées qui sont apparues quand, en fragilisant la structure familiale et notamment en réduisant l’activité de femme au foyer qui jusqu’alors était d’une importance vitale, l’ère de l’industrie a amené les femmes à se reconvertir, comment? La première tendance du féminisme a choisi le bien commun, elle concerne les innombrables actions réalisées par de nouvelles générations de femmes qui œuvrent pacifiquement et dans un esprit d’entraide. Elle est silencieuse, active et fertile, loin des tapages médiatiques. La deuxième est tournée contre les hommes, bruyante et vindicative, elle est présente à l’excès sur le devant de la scène.
Plusieurs bases corrosives caractérisent cette tendance : sectarisme, mensonge, victimisation et égocentrisme. Ce sont des pesticides au départ justifiés par la volonté d’éliminer tout ce qui nuit à l’intérêt unilatéral de caste. Le plus toxique est le sectarisme car, par principe inorganique intensif, il exclut la moitié de la population, altérant ainsi et pour longtemps le terreau humain en profondeur.
La dépendance tactique à ces pesticides est mise en relief dans une réécriture artificielle de l’Histoire, intolérante et partiale. Les gains spectaculaires à court terme de cette opération ne peuvent compenser le préjudice psychologique et matériel porté à la complémentarité naturelle et à l’entraide spontanée dans les relations homme – femme. Altération que cette politique dangereuse exerce avec pour corolaire des effets irréparables sur le long terme. C’est une voie sans issue.
Notre histoire pour être objective doit tenir compte des apports complexes de la communauté des êtres vivants en interrelation avec leur environnement, le déploiement des réseaux de dépendances, d’échanges, d’informations, de souveraineté collective et de richesse qui sont le socle du développement d’une vie harmonieuse.
Ne soutenons pas une tendance qui s’autodéfinit en opposition à la moitié du monde.
Josette Bei