Dans une matrice économique dont l’algorithme est la recherche de l’intérêt individuel au détriment de l’autre avec lequel on est fréquemment en rivalité, aimer les gens qui nous entourent, que l’on rencontre, que l’on connait, n’est pas évident et souvent inadéquat. Malheureusement cette propension du « chacun pour soi » trop répandue altère la disposition de notre cœur et insidieusement dans un climat pollué gâche nos devenirs.

La riche société des plaisirs est celle des pauvres bonheurs ; les joies véritables appartiennent au cœur. Tant de multiples petits appétits et plaisirs sont souvent des fardeaux ; la félicité de l’âme est légère. La consommation égoïste est toujours nimbée de tristesse, le bonheur doit être partagé ou ne pas être.

Dans les relations conjugales, divergences de point de vue, ambiance toxique et opposition des autorités, ôtent la disposition du cœur à l’amour, or c’est bien là que cette aptitude est invitée à se sublimer. Le foyer conjugal détient la clé qui ouvre les portes du bonheur le plus pur et le plus élevé.

« Garde ton cœur plus que toute autre chose, car de lui viennent les sources de la vie ».  Proverbes 4.23

Les circonstances extérieures peuvent être belles, mais elles peuvent aussi être inhumaines et tragiques comme c’est le cas aujourd’hui avec l’épidémie du Covid-19 ; dans leur foyer ceux qui s’aiment en vérité savent que la lumière du bonheur et la force de la vie résident dans la grâce merveilleuse de la disposition du cœur à l’amour.

Josette & Roger Bei